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Rue des Boutiques Obscures

Rue des Boutiques Obscures
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Rue des Boutiques Obscures
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8 mars 2008

C'est la case pour le titre, là ?

Ce que j'aime dans l'écriture ne serait-ce que d'un billet, c'est cette irrépressible envie subite de cheval qui me prend de coucher quelque chose de mûrement refléchi.

Très exactement le contraire de l'exécution présente du "écris quelque chose" qu'on vient de (gentiment me glisser au coin de l'oreille, un .45 sur la tempe opposée.

Amen.

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4 décembre 2006

Plus chiant tu meurs - Aussi chiant, tu meurs quand même

D'une sorte d'overdose de barbituriques, mais sans rien avaler. Le côté Marylin-glamour en moins. Parce que se farcir http://groundinfo.blogspot.com/ sans céder à la tentation de mettre fin à ses jours, c'est de toute façon accepter une mort certaine - par lourds somnifères, donc. Je livre ici le lien après maintes réflexions. Le faire ou pas ? Mon âme de pédagogue m'a poussé, la bougresse ! C'est en tout cas à consommer avec modération tant la ponte de son auteur est nocive. Le premier symptôme est la lourdeur de la paupière. Si un baillement vient à se manifester, cliquer sur la croix en haut à droite de votre butineur* sans perdre plus de temps. Découvert ce jour sur Agoravox (, précisément) et avec lequel j'ai entretenu une brève et inamicale correspondance via commentaires interposés.

Me voici donc avec un ami - et un modèle - de plus.

Auquel il faut ajouter un délégué syndical qui m'a carrément menacé de prison, pour entrave à je ne sais plus quoi, sous prétexte que je lui demandais d'aller tenir sa réunion révolutionnaire un peu plus loin que sur le plateau où d'autres travaillent. Eux.

Journée faste, s'il en est. J'aurai donc bientôt aux trousses l'Internationale Labo(u)rieuse mêlée à celle des Phraséologues qui s'Ecoutent Ecrire.

Ma mort est plus belle que la vôtre. Moi au moins, j'y passerai avant même que le cancer des poumons n'ait eu le temps de lever le petit doigt !

(*)ceci est un vibrant hommage à son ramage, Lui le Phénix des hôtes de ces voix...

Morceau choisi pour ceux qui auraient la flemme (bien compréhensible) de cliquer plus avant : « Par ainsi et dans les feux de l'alerte, on détranche tous doutes ou toutes têtes des ennemis de l'intérieur souvent fantasmatiques. On agit dans l'urgence, puisqu'il faut fermer vitement toutes les issues pour protéger le sanctuaire. Parquoi, ceci n'aurait pour effet que de précipiter une géographie du neuf ghetto internet, dans lequel seuls les écrivants que l'on peut lire aisément soit non-repliés : parlent selon le même avis sous couvert du même uniforme. Tout autre discours est diabolisé autant qu'on le peut pour tenir la place. Ce qui aggrave et creuse la spirale vers l'intolérance. »

zZzz

30 novembre 2006

Zut

J'ai encore acheté des bouquins.

27 novembre 2006

My Bolloch...

Le café, au bureau, laisse un arrière-goût qui vous ruine l'haleine pour la journée. Je suppose que c'est un procédé anti-flirt. A moins qu'on ne veuille rendre plus pénible encore la promotion canapé.

Sans aucun rapport (ou alors très très indirect, voir le titre de ce "billet") je regardais Ségolène hier, le triomphe plein les dents, et je me suis demandé comment on pouvait coucher avec pareil specimen. Voilà qui règle au moins la très répandue question de la sexualité d'une femme Président de la République. (Je vous ai épargné le [très mauvais] jeu de mots à propos d'une raie publique. Merci de ne pas l'oublier ; l'effort déployé vaut bien une petite place dans votre mémoire.)

*

« Si c'est pour raconter de pareilles conneries, c'est peut-être pas la peine de poster, hein...
- Ta gueule, toi. »

24 novembre 2006

Heu...

Il faudrait que je mette un truc, là...
Mon nom n'est pas Bond, Mori Bond.

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29 octobre 2006

Pace salute !

« Si l'un de nous deux meurt, je vends la maison ! » Celle-la, je me la mets de côté. Mieux, je fonce demain déposer les droits pour le monde entier sur cette réplique, sortie sans sourire par une grosse dame aux yeux mangés par les paumettes en sirotant un lemoncello, profondément enfoncée dans un fauteuil qui n'avait pourtant rien demandé.

28 octobre 2006

Vous avez la carte ?

Revu 'bulette, cet après-midi. Rendez-vous à Montparnasse. C'est un endroit où il semble qu'il faille que je me retrouve toujours, à un moment ou à un autre de ma vie. Les épisodes se succèdent ; le décor ne change pas des masses.
Etrangement, j'étais à l'heure. Mille excuses, je n'ai pas fait exprès. Bulette est encore plus jolie que quand elle était belle. Merci (qui ?) ; ça m'a fait plaisir de te revoir. Elle n'a pas changé. Un peu plus femme, peut-être. Elle aime toujours le mauve et le violet. C'est un clown faute d'assez d'assurance. Un kir et 3 cafés plus loin, escale à la FNAC avant d'aller voir Le Diable s'habille en Prada. Pas le film de l'année©, certes, mais j'ai bien aimé - pour les compositions de Meryl Streep et Stanley Tucci, essentiellement, et quelques répliques bien senties.

L'escale chez l'agitateur a (encore) fait quelques dégâts collatéraux. C'est évidemment la caverne d'Ali Baba - le passage en caisse en sus. L'embarras du choix finit toujours par accoucher d'un choix par défaut de toute façon plus coûteux que de raison. Bref, j'ai ramené dans ma hotte en plastique pas recyclable de quoi occuper quelques heures à venir.

rod_still_the_sameD'abord, je n'ai pas pu m'empêcher d'investir quelques précieux euros dans l'achat du dernier album de reprises de Rod the Mod. A croire qu'il ne peut plus faire que ça, des reprises, le pauvre pépère. Le jour même où mon Suédois préféré me parle de « séquence nostalgie ». Marrant, ça. On peut toujours dire (à raison) que Rod chante de la soupe depuis une vingtaine d'années, j'adore sa voix, sa trombine d'écopouvantail et tout ce qu'il me rappelle. Rod Stewart, c'est le premier concert de ma vie, à 14 ans, embarqué par maman bibitch alors que je ne savais même pas qui était ce type. So soon we change (but not that much, en fait).

sinatraEt parce que je suis une vieille bique, j'ai laissé libre cours à mon affection trop longtemps réprimée pour les crooners - a fortiori s'ils ont fricoté avec la main noire. C'est pas glamour, ça ? Evidemment, Sinatra n'était certainement qu'un clown au milieu des Stompanato de tous poils, j'imagine qu'on aimait lui refiler une baffe de temps à autre ou lui demander d'aller chercher un paquet de clopes, mais avec Dean Martin (dIEU baise ses pieds à lui, tiens) et quelques autres (Mercer, Chet Baker ou John Fante , Ellroy, etc) il représente, directement ou non, la facette rutilante et pourrie jusqu'à la moelle qui me plaît tant dans les States d'avant la tarte à la crême Deubeuliou.

dinoDans le même ordre d'idées, et sur les conseils appuyés, très appuyés, d'un ami de mon voisin (qui connaît, je pense, la grand-mère de la fille de l'ancienne voisine de classe de ma buraliste, mais j'ai un doute), j'ai par ailleurs porté mon choix sur le Dino de Nick Tosches (« Ca se prononce 'Toche', hahaha », d'après un édenté à gilet vert, derrière son comptoir), biographie éditée chez Rivages/Noir. Tout un programme. J'attends avec impatience de retrouver les personnages interlopes (là encore) d'Ellroy, les croupiers, les Lawford, Moe Green et autres canailles à bagouses et starlettes.

edgarJ'ai également mis la main sur La Malédiction d'Edgar, histoire d'en savoir un peu plus sur l'omnipotent directeur du FBI, resté en place, contre vents et marées pendant près de 50 ans à l'aide de dossiers sur tout ce que les Etats Unis comptaient de personnalités, entre 1924 et 1972. Y retrouver les cassettes et les photos d'American Tabloid ?

Et j'ai enfin décidé de faire mon deuil des quelques 26 € de La Valise, de Lautner, vieux souvenir de Marielle qui prononce "Abdül", doucement agrémenté du Village des Damnés de Wolf Rilla que je me souviens avoir vu quand j'étais gosse, certainement au Cinéma de Minuit.

Et si tout va bien, j'irai voir La Mémoire de Nos Pères, demain soir. Croisons les fesses.

24 octobre 2006

Amen

Si dIEU existe, c'est que le paradis, lui, n'existe pas.

24 octobre 2006

Quelques essentielles

Les premières pages des Bienveillantes sont terribles. Quel style... J'en rêvais ; c'est pas moi qui l'ai fait.

Dans un autre genre, il faudrait (enfin) que je me coupe les cheveux.

Et que je me trouve un appartement.

Et que je sois père.

Et merde.

'nuit.

23 octobre 2006

De sang froid

Richard_hickock_mug_shotJ'ai terminé le bouquin de Truman Capote, De Sang Froid, découvert sur le tard, après plusieurs tentatives d'achat avortées - la dernière en date, en septembre, gare Montparnasse, pour cause de couverture trop abîmée. On se prendrait presque d'amitié, ou plutôt de compassion, pour ces deux voyous qui franchirent la limite une nuit de novembre en assassinant, pour 40 malheureux dollars et un poste radio, 4 membres d'une même famille. Malgré le sujet, il ne s'agit pas d'un polar, mais plutôt - à mon sens - d'une entreprise d'humanisation de deux paumés qui ont commis presque par hasard l'irréparable et d'une nouvelle contribution au débat sur la peine de mort, mettant en parallèle le quadruple homicide et son châtiment légal. Le ton de livre reste pourtant très factuel, sans parti-pris, à mi-chemin entre le documentaire et le roman.
Perry_smith_mug_shotDans la foulée, j'ai enchaîné sur le film de Richard Brooks, très fidèle au livre dans la forme et sur le fond, et donc très bon. Le choix des acteurs pour interpréter les rôles de Perry et Dick est excellent (surtout Robert Blake, excellent) ; en revanche, John Forsythe m'a trop rappelé les épisodes de Dynastie entraperçus dans le salon familial du temps ou les cheveux blancs me faisaient encore rigoler. Et en 1967, il avait déjà le même visage en plastique, les mêmes expressions figées. Dommage, surtout lorsqu'il s'agit d'interpréter le détective Dewey.

" On " parle beaucoup mieux que moi (ici,merci beau blond) de ce superbe livre.

Me voici donc presque à sec. Plus de dvd ni de bouquin à découvrir. Ce soir, je ferai donc une halte à Saint-Lazare afin d'acquérir le déjà célèbre Les Bienveillantes de Jonathan Littell.

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